Extrait du journal

La mort de Milliere, député, non combattant. Déposition du commandant Garcin. — Le général (de Cissey) avait ordonné qu'il serait fusillé à genoux, sur les marches du Panthéon. Il s'est refusé à se mettre à genoux. Je lui ai dit : C'est la consigne. Vous mourrez à genoux et pas autrement. Il a joué un peu la comédie, a ouvert son habit, montrant sa poitrine au peloton d'exécution. Je lui ai dit : Vous faites de la mise en scène ; mourez tranquillement, cela vaudra mieux. Je l'ai fait mettre à genoux par deux hommes et on a procédé à son exécution. Il a crié : a Vive l'humanité ! » Il allait crier autre chose quand il est tombé mort. — LISSAGARAY. Histoire de la Commune....