Extrait du journal

A ce besoin de justice possible ressenti dans toutes ces tètes emplies de souvenirs, d'affection et de larmes répondait alors la voix du ministre de la Justice, de notre ami Vincent Auriol, commémorant la vie du calomnié et tirant la leçon de sa mort. Une part de son discours annonçait le nouveau dépôt de projets de loi réglant quelques-unes des questions relatives à la nécessité pour le lanceur de dires infamants d'être mis à même d'en faire la preuve ou d'en être puni. L'applaudissement qui accueillait sa déclaration allait à lpi, certes, mais allait avant tout au gouvernement qui satisferait ainsi la conscience du Front populaire, dès longtemps acquis....