Extrait du journal

Je le regrette infiniment, mais je n'accepte pour xmon compte aucune de ces positions. Qu'on appelle cela de l'orgueil. de la vanité, tous les défauts que l'on voudra, je l'écris et m'excuse de ce ton quelque peu personnel. Aussi bien s'agit-il ici beaucoup moins de moi que des fonctions que j'ai assumées il Ji a treize ans. Je ne veux pas rappeler les textes rédigés el volés par tous après le Congrès de Tours, ni le contrat qui nous lie ■ depuis ce jour. La loi écrite n'indique pas que les secrétaires du Parti doivent veiller au respect des engagements et des signatures et être vigilants ù ce sujet. Mais tout le monde le pense. Séverac et moi plus lue quiconque. C'esl pourquoi nous avons donné I notre adhésion à une motion qui, ni dans l'esprit ni dans la lettre, ne pousse à la scission, c'est-à-dire n'entend pour aussi peu que ce soit porter atteinte à l'édifice socialiste que nous avons aidé de toutes nos forces à reconstruire. Il s'agit même exactement du contraire. Le jour où la charte, la doctrine et les statuts seraient mis en cause et foulés aux pieds, il n'y aura plus de Parti....