Extrait du journal

APRES les debats sur la question du blé, vont s'ouvrir à la Chambre les débats sur la question dû vin. Pour le blé comme pour le vin, nous assistons au même spectacle de désordre ; là comme, ailleurs, Je régime capitaliste conduit au chaos dans la production et la répartition. Il n'est pas étonnant que nos conclusions dans les deux cas soient les mômes : les producteurs doivent être garantis contre l'anarchie du régime par un prix de vente de leur produit calculé en (proportion du prix de revient ; et pour, déterminer ces cours, de même que pour assurer l'écroulement des produits aux cours fixés, il faut constituer des organisations appropriées, Offices nationaux du blé ou du vin, administrés par les représentants des producteurs, des consommateurs et de l'Etat qui seuls seront «capables de central liser et de confronter les renseignements provenant de toutes les régions agricoles, de fixer eii conséquence les cours en même temps que les quantités à importer, à exporter, à dénaturer, ou à'stocker, el de coordonner l'action des divers organismes destinés à assurer l'importation, l'exportation, le stockage et en général à faire appliquer toutes les mesures prises' pour garantir la stabilité du cours fixé. ! Mais les divers organismes changés «l'intervenir sur le marché (et de réduire au minimum jusqu'au jour où ils feront disparaître, la « liberté » de la spéculation capitaliste) ne "peuvent se réaliser utilement que sî î<; monde agricole en sent le besoin cil en prend la responsabilité. Il faut pour la réussite de toute législation organisant les marchés, qu'à l'effort fait par les pouvoirs publics corresponde un effort parallèle des producteurs. En fait-, on le sait, les poun'agissent que-.-.lorsqu'à l'opinion publique commence à

À propos

En plein premier conflit mondial nait, sous l’impulsion de Jean Longuet, l’un des journaux les plus emblématiques de la gauche française : Le Populaire. En 1927, Léon Blum prend la tête de la rubrique politique ; dès lors, de grandes personnalités du socialisme français se succèdent parmi les collaborateurs. De 1940 à 1944, le journal continue de paraître, de façon clandestine, dans la zone sud. À la Libération, il jouit d'une popularité exacerbée par le succès politique de la SFIO.

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