Extrait du journal

moins se liquéfier. Le noyau du solide serait donc probablement liquide. La photosphère lumineuse repose sur une couche liquide à la surface de laquelle se forment les taches, sans doute par refroidissement. M. Roget, astronome adjoint à l'Observatoira de Paris, a objecté à toute cette théorie 1° Qu'elle, est fondée sur l'assimilation des protubérances à des jets de gaz violents, animés d'une vitesse de 187 kilomètres à la seconde. Or ce phénomène est, suivant lui, exceptionnel, et il y a des protubérances calmes pour ainsi dire qui sont d'une tout autre nature. 2° M. Kirchoff ayait, dès 1860, supposé que les taches pouvaient être des plaques de refroidissement à la surface d'une couche liquide; mais il n'avait rendu compte par cette hypothèse ni de la physionomie des taches, ni de leur mode de formation, lorsqu'elles arrivent sur les bords du soleil. M. Zoellner a poursuivi depuis ses études sur le soleil, et publié dans les comptes rendus de l'Académie saxonne, un mémoire sur la rotation du soleil. Il en est arrivé à considérer le soleil comme un corps solide (à cause de l'énormité de la pression intérieure), couvert seulement d'une couche mince de lave liquide. Sur cette mer, il y a des îles de scories qui sont les taches. En fin, les protubérances sont comme des éruptions de fumerolles. L'atmosphère solaire même est traversée par de très puissants courants atmosphériques déterminés par la rotation de l'arbre et par les lois du refroidissement. M. Faye.a fait la critique de toutes ces...