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Le Voltaire, 14 novembre 1880

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Le Voltaire
14 novembre 1880


Extrait du journal

Iis rappellent invinciblement cette •vile plaisanterie qui avait cours dans tire enfance, vous savez... « Si je n’élis pas une femme comme il faut, je te ..ais mou poing sur la gueule ! » Avec cette différence qu’eux, les nom- j blés sires, les hommes comme il faut, f ils ont frappé de pauvres diables de sollais qui exécutaient un ordre, qui a- ? remplissaient un devoir et qui avaient , consigne formelle de ne pas répondre tin injures, de ne pas corriger comme : i le méritaient les palefreniers qui aient porter la main sur eux, qui lient toucher à leurs épaulettes! Des hommes comme il faut ! Mais, ni Jésus ! s’ils ne l’étaient pas, comme .faut, que feraient-ils ?...
Le Voltaire (1878-1930)

À propos

Lancé le 5 juillet 1878, Le Voltaire remplace Le Bien public d'Émile Ménier à l’occasion du centenaire de la mort du célèbre philosophe des Lumières. Administré par Charles Marpon, copropriétaire, et dirigé par Aurélien Scholl, il se définit comme le « Figaro des républicains », soutenant d’ailleurs la politique de Gambetta. En juin 1879, Julien Lafitte remplace Scholl à la direction. Au final, Le Voltaire aura su se démarquer par la qualité de ses journalistes et contributeurs tels qu’Émile Zola, les frères Goncourt, Guillaume Livet ou Paul Alexis.

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