Extrait du journal

Depuis ce temps, la médecine a fait des progrès. On ne brûle plus les aliénés, on les douche.* mais on ne les guérit pas davantage. Et lorsqu'il s'agit de définir la folie d'une façon précise, nos meilleurs psychiatres sont à peine plus avancés que leurs confrères du temps de Salomon. Ils ont étudié un certain nombre d'affections mentales à signes caractérisés : la paralysie générale, l'alcoolisme, le délire des persécutions et trois ou quatre autres. Mais sur tout le reste, c'est le doute. On se trouve en présence de formes morbides sur lesquelles il est impossible de mettre une étiquette et dont on ne peut prévoir le développement....