Extrait du journal

A Paris, dans son grand hôtel familiaJ, M. de Cuire! a des tableaux : Monet, Sisley, Troyon, Courbet. et un beau portrait par Carrière. Ce portrait-là doit-il toute sa rêverie, toute sa mélancolie au peintre des vies intérieures? François de Cure! a choisi de nous présenter un visage à déconcerter les poseurs. Cet homme de cinquante ans est d'une vivacité juvénile, ce grand homme est d'une gaieté, si je l'ose dire, décourageante. Je n'ai pas encore résolu le problème, et quand je quitte Le Repas du lion, La Fille Sauvage ou Le Coup d'aile, pour rencontrer les yeux narquois de mon maître, je me demande avec une curiosité qui n'aura pas de fin: Voyons, lequel est donc le vrai?...