Extrait du journal

est poursuivi par les Danois, il ne peut leur échapper et rejoindre son armée qu'en passant la rivière; mais en changeant d'habits, il a oublié sa bourse. A défaut d'argent, Eric se Contente d'un mandat payable sur le trésor royal, Gustave est admis dans le bateau que le lieutenant d'Eric conduit; le voilà passé. La troupe danoise paraît et-demande des infor mations sur l'homme qu'elle poursuit. Eric montre le billet dont il est porteur; on apprend que c'est Gustave qui vient de se dérober aux pour-1 suites de ses ennemis. Le batelier est dévoué à la cause du roi fugitif., il refuse d'appeler le conducteur du bateau!, qui se trouve sur l'autre rive, il lui défend même d'approcher; Eric est entraîné par les Danois, et le rideau tombe., , . , : / • Au second acte, nous sommes chez la gentille meunière , objet de? tendres feux d'Eric ; c'est là que Gustave trouve un asile ; il y est conduit par Sotman, magister du village. Après les couplets d'usage en parçille' circonstance, le batelier arrive pour annoncer que les Danois occupent toutes les avenues, le roi court les plus grands dangers ; on le cache dans une cbamhre; Eric se sauve par la fenêtre et .va.chercher du secours att camp des Suédois. Les ennemis de Gustave se présentent bientôt chez le meunier; les propos indiscrets de Sotman fontconnoîtié la retraite du roi, on s'avance pour le saisir. Gustave sort à l'instant, reste sur la porte, met."épée à la main; le meunier s'arme d'une arquebuse, et la troupe danoise, malgré sa valeur dont elle a fait parade jusqu'à ce mo ment , reste immobile , et Vingt soldats bardés de fer reculent devant un fusil. On s'attend bien que le batelier Eric va couper la retraite aux. Danois; il arrive avec main forte, Gustave est délivré, et le bon souscrit par le roi sert de dot aux jeunes amans. Cet opéra ne renferme, à proprement parler, que deux morceaux de musique, le duo, et le chœur qui termine le premier acte. Le resté>fe compose de couplets et de petits morceaux d'ensemblei On sait que celte pièce est faite depuis douze ans : il -ne faut pas s'étonner s'il y: a si peu do., musique. Il me semble que l'on a usé plus que suffisamment de ces cou-...