Extrait du journal

PARIS, 22 février. Quiconque injuriera comme la Gazette, quiconque substituera les grossièretés de k polémique aux habitudes de la discussion polie , n'aura.de nous que la même réponse et les mêmes senti mens qu'obtient, de nous le Gazette. Il nous est permis de croire et dé dire que la liberté pourrait être mise en péril par le défaut de prudence, comme la monarchie elle même par les folies du ministère ; il nous est permis de nous affliger de ce qui compro met l'une ou l'autre de ces deux causes sacrées. Nous ne sommes point disposés à souffrir de censure de la part de qui que ce soit -, nous ne sommes point disposés à cesser dé servir la monarchie et la liberté, l'une comme l'autre, l'une aussi franchement que l'autre, quelques insultes que cela puisse nous valoir de la part d'homtues dont nous nous soucions peu, soit qu'ils nous attaquent ou qu'ils nous aident. Quant aux jouruaux du ministère , nous pouvons les assurer que tout ceci ne changera rien au sort du ministère. La majorité de la Chambre. dont nous nous applaudissons d'être les organes, est assez forte pour se passer de la modération du petit nombre d'écrivains à qui il plaît d'en manquer de propos délibéré....