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L’Aurore, 8 avril 1908

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L’Aurore
8 avril 1908


Extrait du journal

Jusqu'ici, il n'y a du reste qu'à se féliciter du calme qui s'observe des deux parts. Quelques légers incidents mis de côté les ouvriers sont d'une tranquillité parfaite. Personne ne s'aperçoit qu'il y a en ee moment à Paris un formidable conflit du travail. Les chantiers fermés restent déserts. Les ouvriers tiennent, comme c'est leur droit, des réunions, dans lesquelles ils examinent leurs intérêts. Les patrons' s'expliquent par affiches ou circulaires. Tout ceci sans manifestations violentes. Le fil peut être renoué sans qu'il reste trai e de la brisure. Mous espérons qu'il le sera. Dès le premier jour, te président diu Conseil a reçu le président du syndicat patronal, M. Villemin. il recevra certainement, les représentante du monde ouvrier. De ces entrevues sortira nécessairement un désir de conciliation, ïe travail étant utile aux uns comme aux antres. De ce désir de paix, naîtra un examen de la situation par des arbitres. La solution, une fois l'arbitrage accepté, est inévitable....

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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