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La Lanterne, 5 septembre 1905

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La Lanterne
5 septembre 1905


Extrait du journal

Toute la pensée de M. Combes est clans ce mot, tant de fois répété ici : l'union. M. Combes demande à tous les républicains réformateurs, de faire trêve à leurs divisions et de s'unir fortement. Mais c'est une union sans compromissions, pure de itout alliage équivoque, qu'il préconise. Il n'admet pas, lui, la « majorité élargie », conçue et réalisée par M. Rouvier, et qui comprend les progressistes. C'est l'ancien Bloc, formé seulement des vrais 'démocraties socialistes et radicaux, qu'il veut reconstituer, car, pour lui comme pour nous, les progressistes ne sont et ne peuvent être que des traîtres avec qui les républicains de gauche ne peuvent conclure aucune alliance sous peine de...

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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