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La Presse, 1 novembre 1836

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La Presse
1 novembre 1836


Extrait du journal

fiancé qÉftjsraftg cette exlj|s»&f|i¥t que le temps entre l'échéance et le paiement sera peu éloigné, ifièisBïp d'ailleurs sera compensé par la bonification d'un intérêt proportionné au temps qu'on aura tardé à le réaliser. » Pour mettre un terme à ces embarras financiers, la reine annonce qu'elle compte sur l'appui des cortès; elle ajoute que le but principal de la nouvelle organisation consiste à combiner les ressources du royaume en réparaut les pertes, et à restaurer le crédit en égalisant les recettes et les dépenses. » En attendant, l'armée a continué sans cesse de donner des preuves ad mirables de son abandon, de ;sa résignation et de sa volonté ferme da défendre la cause de la liberté et du trône de mon auguste-fille. L'armée, emportée par son enthousiasme, s'est associée à la déclaration des pro vinces en faveur de la constitution-, mais elle n'a pas perdu de vue un seul instant l'objet principal de sa mission; la poursuite et la destruction des.rebelles. La victoire a suivi lagrianifestation de là volonté de nos. soldats ; les bandes ennemies qui malheureusement ont pu pénétrer dans l'intérieur du royaume fuient devant elles sans pouvoir se fixer. De grands maux sont occasionnés sans doute par où passe la faction, lais sant comme une'plaie pestilentielle les ma|heurs à sa suite ; mais aussi elle laisse partout la triste horreur et l'indignation de ces scélératesses, et trouve le triste châtiment de ne pouvoir rencontrer aucun lieu, où elle puisse reposer sa tête avec confiance et sécurité. » Telle est, éfï résumé, MM. les députés, la situation des affaires pu bliques dont mes, secrétaires-d'état vous donneront une connaissance plus complète dans les différents mémoires qu'ils vous présenteront sur les branches qu'ils administrent respectivement. Vos .décisions seront, ' sans doute, conformes à l'urgence et à la gravité des circonstances , fet vous mettrez.dans les moyens que vous proposerez à mon gouvernement, et dans les mesures vigoureuses et énergiques que vous'prendrez, la con fiance nécessaire pour terminer cette guerre civile si déplorable , premier désir, première nécessité du peuple espagnol qui a mis toute son espé rance en vous. ' » Vous procéderez en même temps à la réforme de la constitution, et vous établirez d'une main aussi adroite que ferme les bases de la nouvelle organisation sociale. C'est à cette noble et majestueuse entreprise que vous êtes principalement appelés. Je ne propose, je ne conseille rien, comme reine, pour un si grand objet ; comme mère, je ne demande rien. Il n'est pas-possible d'imaginer que la générosité espagnole souffre crue...

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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