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L’Aurore, 15 mai 1912

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L’Aurore
15 mai 1912


Extrait du journal

A l'instant où nous écrivons, nous ne connaissons encore que les grandes lignes du drame de la villa Bonhoure. La maison dans laquelle s'étaient réfugiés les derniers bandits de la bande tragique s'est écroulée sous l'explosion des cartouches de dynamite. Garnier et Vallet ontils été trouvés derrière les décombres ? Ont-ils été prié' vivants, ou n'a-t-on trouvé, comme lors du siège de Choisy-leRoi, que des cadavres ou des hommes expirants ?. Nous n'en savons rien encore. Tout ce que nous savons, et c'est toujours la note poignante, c'est que de dévoués serviteurs du pays, trois inspecteurs de police, ont été atteints par les carabines Winchester, les mêmes peut-être qui avaient servi à perpétrer les forfaits antérieurs. Nous formons les plus ardents Souhaits à l'adresse de ces braves gens, que leur dur métier appelle désormais à combattre comme des soldats, et qui vivent tous les jours en pleine bataille....

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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