Extrait du journal

Cette pauvre Société contre l'abus du tabac, l'a-t-on assez blaguée, mon Dieu 1 Elle a du bon pourtant. D'abord j'ai eu occasion de m'en assurer ces jours-ci ̃ elle est tout à fait bonne personne, infinimentmoins fanatiqueetfarouche qu'on ne croit généralement; c'est ainsi que, très pratique et sage, elle s'est donné pour mission, non point tant d'arracher a leur chère habitude les fumeurs endurcis, les vieux amants fidèles de la pipe ou de la cigarette, que d'empêcher tout simplement les enfants'de s'accoutumer au'tabac. D'autre part, elle vient, après un concours très sérieusement organisé et très impartialement jugé, de décerner un prix de mille francs, s'il vous piait –à l'un de nos jeunes collaborateurs, M. Maurice de Fleury. Nous nous serions bornés à l'en féliciter, si la. question. mise au concours n'eût été d'ordre particulièrement attrayant, comme vous pouvez en juger « DES EFFETS DU TABAC SUR LA SANTÉ DES GENS DE LETTRES; DE SON INFLUENCE SUR L'AVENIR DE LA littérature FRANÇAISE. »...