Extrait du journal

j. Le jour où les Allemands nous ont, par leur exemple, .incitas à adopter le service de deux ans, ils ont remporté sur nous une grande, victoire. Ils étaient certains que nos pontifes de la malfaisante et sacrée égalité voudraient, démocratiquement, en imposer l'application à toutes les armes, même à la cavalerie, sans prendre garde que l'Allemagne maintenait jalousement pour la sienne le service de trois ans, après l'avoir favorisée et fortifiée du privilège de nombreux engagements volontaires de quatre ans. Le Japon, lui aussi, a la loi de deux ans, mais pour son infanterie seulement les autres armes, y compris le train, restentservies par des soldats de trois ans. Mais ce que peuvent se permettre les peuples fortement monarclu!sés, comme le Japon et l'Allemagne, où 1 école D'est que le vestibule de la caserne, où 1 enfant élevé dans un milieu de patriotisme et de same morale se trouve, dès qu'il a l'âge d'homme, 'soldat moralement plus encore que physiquement, est hors des possibilités d'une démocratie. condamnée à s'agiter dans une ambiance amorale, si elle n'est pas immorale, où flottent tous les ferments de dissolution et de décadence. J'incline même à penser qu'elle ne peut assurer le salut du pays qu'elle croit gouverner qu'en possédant une armée monarchisée, si j ose dire, rigoureusement tenue hors des influences et des contacts de la politique, vivant en marge de la. nation, fortifiée par un service à 'long terme et dotée de cadres professionnellement supérieurs, mais tenus sous pression. Le phénomène d'une alliance aussi étrange se pourrait-il se réaliser ? 2...