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Le Gaulois, 13 janvier 1922

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Le Gaulois
13 janvier 1922


Extrait du journal

Commençons par négliger les coinmentaires de toutes sortes sur la façon dont M. Briand a quitté le pouvoir. Que cette sortie soit pleine de dignité et ipême d'art, cela n'a aucun, intérêt pour le moment, et de la part d'un homme de la valeur de M. Briand une démarche médiocre à un pareil moment n'eût été guère concevable. L'éminent homme d'Etat est donc, aux acclamations de la moitié de la Chambre, descendu de là tribune il n'en est pas tombé. Ne nous attachons donc pas aux côtés pittoresques.. de cet, événement. La question est autrement haute est grave. Pourquoi le président du conseil a-t-il jugé sa situation intenable? Est-ce qu'il avait fait les concessions qu'on lui reprochait, accepté à Cannes qu'on rognât la part de la France? Est-ce qu'il justifiait les méfiances ténébreuses qui rôdaient autour de lui ? Sa protestation a1, eu, là-dessus, une force et s'est appuyée sur des preuves qui la rendaient solennelle....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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