Extrait du journal

la fête de Mmç Bingham se distingue entre toutes. La fleur de l'aristocratie s'était donné rendez-vous dans ses beaux salons, décorés avec une magnificence pleine de goût, et éclairés à giorno, c'est le mot. Un souper composé des mets les plus délicats et les plus recherchés a été servi au milieu de la soirée. Après le cotillon, un second souper, aussi recherché que le premier, est venu clore la nuit; plus de quarante, personnes employées au service le faisaient marcher comme par enchantement. Tolbecque et son orchestre entraînant conduisait cette jeunesse queleplaisir de la danse animait; enfin, rien n'avait été épargné pour rendre cette fête une des plus belles et surtout des plus gaies, et l'hôtesse du lieu en faisait les honneurs avec une grâce et une urbanité toute française....