Extrait du journal

grand écrin de la province. Mais encore faut-il éviter de h;a.ns.tw:me.r le -câ" écrin de la, France en un coffre-fort obscur, où nul ne pourra voir les merveilles sauvées. Mais encore faut-il laisser les œuvres anciennes en leur cadre légitime, là où le pieux amour des a,n..1} cotres les plaça. Mais encore faut-il ne pas les jeter, ces charmantes survivances, dans l'encombrement des musées où l'ennui tombe, avec la poussière, sur les plus précieuses choses. On a beau faire, les musées de bibelots, de meubles, de bijoux, d'orfèvrerie sont des cimetières où reposent en commun des êtres qui — vivants — ne se connurent pas. Car les œuvres d'art sont des êtres qui naissent, brillent et meurent : le calice de saint Remi, dans la vitrine du Louvre, est un tabernacle sans dieu, une croix sans Christ....