Extrait du journal

rais, autant que je te déteste à présent. Mais ce n'est pas avec de l'argent que tu répareras le mal que tu m'as fait; Je veux mon enfant, tu entends, Michel... . — Pas de scène !... répliqua froidement le docteur en arrêtant le geste de la jeune femme. Je t'ai dit mes conditions ; elles sont irrévocables. Ne m'ennuie plus de tes récriminations. . -Ton langage est odieux! .. . , —Tu reviendras me trouver , dansdeux mois. .. quand je te convoquerai.. . Et,; si tu as été raisonnable, je te conduirai auprès de Maxime. Sinon tu ,ne le révére ras jamais — C'est ton dernier mot? , : — Oui. Je ne te retiens plus. . , . Le faux Rosario, avec une indifférence profonde, tourna le dos à sa maîtresse*1 après lui avoir indiqué la porte. ' Jacqueline comprit le néant de toutes ses protestations et de ses prières devant cette volonté de fer qui faisait plier même la destinée à ses caprices. ,' Sans ajouter un mot, elie s'enfuit, dé sespérée, laissant retomber sur Michel Vérillfeux le poids de sa malédiction, XXIV Désespoir Ce fut le cœur gonflé de sanglots que Jacqueline quitta la maison de la .rue Miromesnil., Quel désespoir en son âme ! C'était sa vie même qui sombrait. *. ■ Çertes, elle t'avait |>lus guère d'illusionS sur son amant. Mais iï venait de...