Extrait du journal

Le 27 juin passa, puis le 4 juillet : le Gouvernement et la Chambre laissaient les droites faire do l’obstruction et amuser le lapis au moyen d’interpellations stériles et bruyantes. Il y avait encore un vendredi, jour que les anciens consacraient à la beauté, et que nos modernes parlementaires,consacrent aux interpellations et aux pugilats. C’était le 11 juillet. Evidemment, pensions-nous, on ne laissera pas le Gouvernement filer à l’anglaise,sans donner le moindre éclaircissement sur ses intentions économiques. Dût on courir après MM. Rouvier et Mougeot et les saisir par les pans.de leurs redingotes, il faudra, bon gré, mal gré, qu’ils s’expliquent sur ce point capital de leur politique....