Extrait du journal

H. Raynaud et L. Jouhaux ont, sur ce point, répondu catégoriquement aux campagnes acharnées et sans arrêt de la presse capitaliste, fasciste et réactionnaire. La classe ouvrière française sait désormais ce qu'elle a pu conquérir par son unité syndicale elle sait que ses conquêtes sont toujours mises eh question et menacées par les ennemis du peuple. Ses chefs autorisés sont d'accord.-pour attester que l'esprit d'unité reste vivant comme au lendemain des victoires d'il y a deux années. C'est par l'affirmation de la nécessité d'une unité toujours plus indestructible que Léon jouhaux a terminé son discours vigoureux et utile. Nos deux camarades ont évoqué les difficultés intérieutes et extérieures qui exigent une concentration encore plus ferme. des forces syndicales nationales et internationales. Tous deux ont insisté avec passion sur la malfaisance criminelle de la politique de non-intervention en Espagne. Sur cette question essentielle, la position de la C.G.T. n'a pas changé depuis juillet 1936! L'accueil fraternel léservé aux délégués présents du parti socialiste et du parti communiste espagnols, de la C.N.T. et de l'U.G.T., tous quatre fraternellement unis dans l'action antifasciste, a prouvé une fois de plus que Raynaud et Jouhaux traduisaient fidèlement ta pensée de l'unanimité des travailleurs français. Marcel CACHIN....