Extrait du journal

davvjir un ^reiident qui nous entraîne d'une main puissante dans cette voie. Il se nomme Roosevelt. Voilà des hommes comme il nbus en faut, des hommes qui ont devant les yeux l'idéal et qui veulent que la vie soit digne d'être vécue I» Pour venir à son but, le Président suit tous les chemins. On sait de quelle admiration il s'est enflammé pour les œuvres d'un de nos compatriotes, M. le pasteur Wagner. Dans l'un des livres de celui-ci, laV/> simple, il a cru trouver les formules qui convenaient le mieux à la direction morale du peuple américain. M. Roosevelt n'a pas craint de monter sur les planches en tenant M. le pasteur Wagner par la main, et de le présenter à ses compatriotes comme l'homme qui savait le mieux enseigner les vertus morales d'une nation. L'effet produit, d'un bout de l'Amérique à l'autre, a été prodigieux. Le livre, traduit en anglais, s'est vendu par centaines de mille du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest. En ce moment encore, les marchands à l'éventaire le colportent dans les couloirs de trains, parmi leurs oranges et leurs bonbons. Oa le trouve dans les échoppes au coin des rues. « Simple life 1 Simple life il me semble que je n'ai entendu que ce cri depuis que je suis aux Etats-Unis. C'est, en effet, dans la seule voie de la morale chrétienne que le vigoureux chef d'Etat du plus grand peuple commercial et industriel qui.ait jamais existé, croit qu'une nation puisse trouver joie et prospérité....