Extrait du journal

M. Clemenceau à qui l'on laisse maintenant des libertés de langage dont nous sommes privés, veut désigner par là les sénateurs et les députés qui jugent inutile d'ouvrir, en ce moment, une crise ministérielle. Cherchant moi-même un titre pour cet article, où je me propose d'attirer l'attention des adversaires du gouvernement sur quelques-unes des conséquences les plus probables de leur imprudente campagne, je n'en ai point trouvé de mieux approprié, ni de plus pittoresque. Et M. Clemenceau, avant de lancer ces mots dans le public, aurait bien dû réfléchir qu'ils se retourneraient aussitôt contre lui et les gens de sa sorte....