Extrait du journal

Paris, le 19 janvier. C'est donc une fraction du parti radical, celle qui obéit aveuglément aux injonctions des socialistes, qui va déterminer une crise ministérielle partielle ou totale. Le fonctionnement normal et légal du régime représentatif est violemment arrêté et faussé. Le Parlement a indiqué, par trois votes successifs, depuis deux mois, qu'il entendait conserver le Gouvernement actuel. Un club d'extrémistes sans mandat public se subctitue à la Chambre et au Sénat et renverse le ministère. Comment voulez-vous qu'un pareil attentat ne porte point, dans l'esprit d'un grand nombre de citoyens, un coup terrible au régime parlementaire ?...