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Littérature interdite : lorsque l’écrit est fauché par la loi
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« Résurrection de la Censure », lithographie de Michel Delaporte, circa 1840 - source : Gallica-BnF
Depuis 1521 et le mandement royal soumettant tout livre de théologie à un examen préalable à sa publication à l’université de Paris, l’administration française, royale comme républicaine, a une possibilité de contrôle et d’interdiction sur la production imprimée dans le pays. On ne compte plus depuis les fois où cette censure, « limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression » selon les textes, a exercé son joug sur les auteurs de fiction, philosophes ou journalistes.
Dans cette série d’articles, RetroNews revient ainsi sur plusieurs cas où les instances d’État, françaises comme étrangères, ont fait valoir leurs droits afin de réduire au silence – ou d’amputer – une production littéraire, jugée indigne d’être publiée au nom de la morale ou du « bien commun ».