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L’Aurore, 16 novembre 1897

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L’Aurore
16 novembre 1897


Extrait du journal

11 ne s'ag ! ' pas de savoir s'il faut aimer les Anglais, ni si les Anglais sont sympathiques N. |,cs (-très doués d'une forte personnalité manquent de grâces. Les Anglais n'en ont pas. Leur égoïsme, leur avidité brutale, leurs procédés souvent injustes et toujours désobligeants nourrissent contre eux des rancunes dans le monde entier. Mais ils n'en sont pas moins un grand peuple; ils donnent à tous les peuples une perpétuelle leçon de patriotisme et d'énergie; leur pays est. le refuge inviolable de ln vraie liberté, quand le reste de l'Europe accepte l'arbitraire et la tyrannie. On ne les voit point trahir l'hospitalité, livrer des exilés, endurer la violence. Ils ont, au même degré, le sens de la liberté politique, de la liberté civile, de la dignité humaine. Leur orgueil, insupportable, est digne de respect....

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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