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La Petite République, 26 janvier 1887

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La Petite République
26 janvier 1887


Extrait du journal

— Attends mes instructions, et jus que-là reste auprès de ta maîtresse. Elle s’inclina. Il mit un doigt sur ses lèvres et dispa rut. Quand Florence rentra au salon, la pendule sonnait minuit. — Quelle aventure! pensa t-elle. Ma foi, tant pis! Qu ils s'arrangent. IV Le crime de deux homme» d honneur A quelque distance de l’église de Tou que, au bord de la route de Dozuié, du côté opposé à la loge aux Godin, on voit une maison assez simple, à peu près semblable à un presbytère de campagne, niourée d’un jardin à lignes droites dont les allées sont bordées de thym et de lavande. Des rosiers vigoureux en tapissent les murailles, encadrent les fenêtres et grimpent, grâce à la fertilité prodigieuse du sol, jusqu’au faîte des cheminées. A droite, derrière quelques coudriers, des communs forment clôture, adossés à une forte haie de pâturages, et con tiennent la remise, l’écurie et le cellier du docteur. Car c’était un docteur qui occupait cette maison tranquille,ce logis de sage. Antoine Montel était un enfant du pays, le tils d un des fermiers du manoir...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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