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La Petite République, 27 janvier 1887

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La Petite République
27 janvier 1887


Extrait du journal

lié. Il ne s’agit pas de tuer. Cette pauvre innocente créature, n’est, après tout, pour rien dans les hasards qui lui don nent la vie. —- Mais alors?... — Tu dois aller chez les Godin. — Qui te l’a dit? — Françoise. Elle est seule avec sa fille. — Tu l'as vue. — Je suis resté une heure chez elle. Françoise m'est dévouée.Elle.m’a servi de mère, la pauvre femme, et nos domes tiques à nous autres étaient nos amis. — Eh bien ? — Voici ce que je désire et ce que tu feras, comme elle, par amitié pour moi. — Parle ! — Thérèse, reprit le comte, va mettre au monde un enfant, cette nuit sans doute. C-rois-tu qu’il vive ? — Non. —Cette malheureuse a beaucoup souf fert. A Paris, elle cachait son état. Ici, le père Godin, cet ivrogne qui n'a jamais pu la souffrir, lui a fait des scènes affreu ses. Ce soir, elle s’est évanouie à la suite: de ses reproches. Cet homme n’a pas de cœur. Françoise, comme toi, croit môme que l’enfant ne vit plus. Elle t’a consulté et m’a appris ta réponse. — Où veux-tu en venir? (La suite à demain )...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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