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La Petite République, 31 août 1896

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La Petite République
31 août 1896


Extrait du journal

Un récent discours de M. Bourgeois met aux prises partisans et adversaires du Sénat. L’ancien président du conseil a posé en principe que l’égalité de puissance lé gislative des deux Chambres paralyse toute initiative réformatrice. On l’a bien vu lors de la campagne parlementaire en faveur de l’impôt sur le revenu. Afin de réduire à merci les ministres qui l’avaient proposé, le Sénat ne craignit pas de re fuser les crédits nécessaires à l’entretien du corps d’occupation de Madagascar. « Si vous touchez à notre bourse, nous prendrons la vie des soldats. » Cette va riante criminelle de la formule chère aux brigands dénote chez ceux qui s’en firent une arme politique un cynisme sans égal. Mais elle n’en parut pas moins déci sive au cabinet radical qui recula devant un acte d’énergie que tous les républi cains sincères eussent d’ailleurs apDe ces incidents M. Bourgeois déduit...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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