PRÉCÉDENT

L’Aurore, 12 mars 1898

SUIVANT

URL invalide

L’Aurore
12 mars 1898


Extrait du journal

Après le licenciement des bandes terroristes qui investirent le Palais de Justice et nous donnèrent quelques jours l'appréhension d'une future Saint-Barthélemy, la dispersion des meneurs est venue. M. Max Régis, qui, lui, ne dément pas son origine italienne, a regagné le theâtre de ees premiers exploits avec un certificat de bonne conduite signé Drumont; M. Thiébaud est allé porter te bonne parole à Toulouse ; d'autres contemplent amoureusement tes flots bleus, o Méditerranée! Aussitôt, comme par enchantement, Paris a été rendu à sa vie calme et régulière. Serait-il besoin d'autres preuves pour arriver à la conviction que, si l'émoi des esprits fut général, les mouvements de la rue étaient fomentés, entretenus et réglés par les pêcheurs en eau trouble ayant intérêt direct au tapage? Aussi, le nonveau président du Conseil municipal at-il dit avec juste raison, en prenant possession de son siège : a Au milieu des agitations de commande, le vrai peuple de Paris a gardé un sang-froid qui a déconcerté les'fauteurs de réaction césarienne et cléricale. »...

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

En savoir plus
Données de classification
  • greffulhe
  • breton
  • mackay
  • fogazzaro
  • zola
  • turrel
  • ernest vaughan
  • voltaire
  • méline
  • legrand
  • paris
  • dieppe
  • france
  • prague
  • angleterre
  • coblentz
  • chambre
  • rennes
  • dorset
  • dante
  • m. r
  • sénat
  • union postale
  • polichinelle
  • académie française
  • la république
  • ecole militaire