Extrait du journal

La veuve de Rousseau toucha sa pen6ion jusqu'au mois de septembre 1794. A la date du 9 de ce mois (23 fructidor), ia Convention, sur le rapport de Roger. Ducos, porta à 1,500 francs le chiffre de cette rente, précédemment ébréchée de 247 livres, i6 sous et 6 deniers » par les contributions. Il est à noter que neuf jours plus tard, lorsque Lakanàl exposa le programme de la fête de translation des cendres de Rousseau au Panthéon, quand il fut question d'y inviter officiellement Thérèse, l'assemblée décida If.'t-. rj^son des renseignements pris sur cetfe femme elle estimait avoir assez fait pour elle en lui accordant une pension. On lui décerna cependant les hon.neurs de la séance, le vendredi 26 septembré 1794 (5 vendémiaire), quand elle vint offrir à la Convention un mystérieux manuscrit, à elle remis par rc son époux » une heure avant sa mort, et qui ne devait être ouvert qu'en On crut faire une découverte sensationnelle et le paquet fut ouvert. Il ne contentait qu'une copie un peu modifiée des Assurément, l'Assemblée nationale, en votant le décret du 21 décembre 1790, souhaitait sa prompte exécution. Mais i! fallait alors songer à tant de choses que Rousseau fut oublié. Le 27 août, une députation de citoyens et de gens de lettres de Paris vint rappeler à l'assemblée ses décisions antérieures, y ajoutant la demande de la translation au Panthéon des cendres du grand homme Cette députation en précédait une autre, composée de citoyens de Montmorency, lesquels jugeaient avoir « le droit de se présenter partout où il s'agissait de rendre à J.-J. Rousseau ou des respects on d'honorables témoignages n. Eux aussi demandaient le transfert des -endres du philosophe au Panthéon....