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Le Gaulois, 14 janvier 1922

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Le Gaulois
14 janvier 1922


Extrait du journal

Le Prix Balzac Comme les journaux l'ont annoncé, il seia décerné, chaque printemps, un prix de vingt mille francs à un roman inédit. Ce prix est dû, comme on le sait, à la généreuse initiative de M.Basil Zaharof, dont les bienfaits ne se comptent plus. La collaboration de M. Bernard Grasset porte ce prix à la somme de trente mille francs, ce qui, même par le temps qui pourt, fait une joli denier. Si l'on compte, avec le prix Balzac, le prix Goncourt, le prix Vie Heureuse, la Fondation Blumenthal, le Grand-Prix de l'Académie et celui du Roman, on voit que six écrivains recevront chaque année, en même temps qu'une aide puissante, la consécration de la notoriété. Si ces prix étaient bien donnés, il n'en faudrait pas davantage pour faire un -classement tout à fait sérieux, car il ne se révèle certes pas cinq ou six écrivains par an. Mais il n'est. -pas toujours facile de distinguer un homme d'avenir parmi les innombrables jeunes gens qui se pressent, anxieux, aux, portes d'or et de bronze de la, Renommée....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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