Séquence pédagogique

L’essor d’un journalisme au féminin, fin XIXe début XXe

le par - modifié le 15/02/2024
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Femmes journalistes, journaux féministes : la liberté de la presse, reconnue par la grande loi de juillet 1881, est un droit démocratique majeur dont s’emparent aussitôt les femmes. Elle leur permet d’intervenir plus largement dans les débats de société, comme femmes de lettres ou militantes. Le journalisme apparait même comme un moyen pour les femmes, privées du droit de vote, de faire de la politique.

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Dans les programmes de l’enseignement secondaire :

Programme d’histoire de Quatrième, thème 3 :  Société, culture et politique dans la France du XIXe siècle ; chapitres : La Troisième République, Conditions féminines dans une société en mutation.

Programme d’histoire de Première générale, thème 3 : la IIIe république, un régime politique, un empire colonial ; chapitres : Mise en œuvre du projet républicain et Permanences et mutations de la société.

Programme de Première HGGSP thème 4 : s’informer : un regard critique sur les sources et modes de communication.

Programme d’histoire de Première technologique thème 3 : la Troisième République avant 1914 : un régime, un empire colonial.

Programme d’histoire de Première professionnelle : États et sociétés en mutations XIXe 1ere moitié du XXe ; thème : hommes et femmes au travail en métropole et dans les colonies françaises.

Introduction

L’essor du journalisme féminin s’inscrit à la fin du XIXe siècle dans un contexte politique et social renouvelé par la IIIe République ; la reconnaissance des libertés publiques, notamment la grande loi sur la presse de 1881, les progrès de l’instruction, l’urbanisation, le développement économique, favorisent alors un « âge d’or » de la presse, qui devient une presse de masse de plus en plus diversifiée.

Si la place des femmes dans les rédactions n’est pas nouvelle (voir Delphine de Girardin, Jeanne Deroin ou Eugénie Niboyet dans les années 1830-1840 par exemple), elles sont plus nombreuses à s’emparer des nouvelles opportunités pour affirmer leur légitimité dans l’espace et les débats publics dont les excluent les multiples préjugés misogynes mais surtout le Code Civil et la loi sur le suffrage universel masculin.

Croiser l’histoire des femmes et l’histoire de la presse, permet donc de faire comprendre aux élèves comment le journalisme est alors un levier de la cause des femmes, comment les femmes l’utilisent pour intervenir, en pleine lumière, dans les débats politiques, et comment aussi elles participent à la professionnalisation du secteur.

L’essor d’un journalisme féministe

Dans un paysage médiatique longtemps dominé en France par la presse d’opinion, politique et partisane, les femmes qui prennent la plume sont elles aussi des militantes ; elles écrivent pour des titres républicains, progressistes ou socialistes (anonymement ou sous pseudonyme) mais elles fondent aussi des journaux féministes, souvent en lien avec une association de défense des droits des femmes.

Cette presse montre la diversité du courant féministe ; dans une société hostile à la parole publique des femmes, la plupart militent d’abord en faveur des droits civils et sociaux pour les femmes ; les revendications suffragistes, en revanche, ne se développent que progressivement, notamment après Hubertine Auclert, activiste intransigeante, fondatrice dès 1881 de l’hebdomadaire La Citoyenne. La naissance de La Fronde en 1897, surnommé « Le Temps en jupons », premier quotidien généraliste, féminin et féministe, marque une étape dans ces combats.

Document 1 : Un programme de revendications

« NOTRE PROGRAMME

En fondant le Journal des Femmes, nous n’avons pas besoin de faire une profession de foi.

Le titre de ce journal seul est nouveau. Ses rédacteurs sont connus depuis longtemps par tous ceux qui s’intéressent à la question féminine. Il n’est pas nécessaire de beaucoup de phrases pour dire « Ce que nous avons été jusqu’à présent nous continuerons de l’être jusqu’à la fin ». Nous demandons, dans ce journal, pour la femme, ce que nous avons toujours demandé pour elle : tous les droits politiques, sociaux, intellectuels, moraux et économiques. Nous voulons pour elle le libre développement de toutes ses facultés, avec la même liberté d’action que celle qui est donnée aux hommes.

Nous demandons pour elle le libre accès à tous les métiers et à toutes les professions.

Nous voulons que la morale soit une pour les deux sexes, et que nos lois ne fassent aucune distinction entre l’homme et la femme quand il s’agit de supporter les conséquences d’une faute.

Nous demandons qu’elle soit consultée dans l’administration de l’argent qu’elle a contribué elle-même à l’État.

Nous n’oublions pas que Droit veut dire Devoir, aussi nous ne demandons pour les femmes aucun privilège. Aujourd’hui, dans toutes les positions, les femmes font preuve de capacité et de dévouement. Les services qu’elles rendent à la Société sont aussi importants que ceux rendus par les hommes. Il n’est donc que juste que ces services soient payés par les mêmes avantages.

Notre journal suivra le mouvement féminin partout où il se produira. Il s’identifiera avec le travail des femmes, travail philanthropique, humanitaire, économique, artistique ou intellectuel. Il sera l’organe de tous ceux qui cherchent le progrès dans la balance naturelle du pouvoir, partagé également entre l’homme et la femme.

Notre devise est celle-ci : Justice et Solidarité. »

- Maria Martin, Le journal des femmes, 1er décembre 1891, Gallica

Documents 2 et 3 : Les revendications vues par la presse

H. Auclert vient de fonder, le 13 février 1881, l’hebdomadaire La Citoyenne ; elle y revendique des droits égaux à ceux des hommes et y dénonce « la Bastille » dans laquelle les femmes sont enfermées par leur infériorité juridique).

 

« C'est le sexe barbu qui fit LES DROITS DE L'HOMME ;

Hubertine, elle aussi, veut les siens : est-ce à tort ?

Non morbleu ! cent fois non ! mais moi je crois, en somme, 

Que les droits les plus sûrs sont les droits du plus fort.»

- Alfred Le Petit, « Hubertine Auclert », Les Contemporains, 10 mars 1881.

 

Ci-dessous : Le Petit Journal, supplément du dimanche, 17 mai 1908. La revendication suffragiste s’impose peu à peu dans l’espace public ; en 1908 des féministes renversent une urne dans un bureau de vote à Paris.

Document 4 : Le premier numéro de La Fronde

 

« D'abord, remercions M. Emile Faguet des souhaits de bienvenue qu'il adresse à La Fronde par l'intermédiaire du Gaulois.

Mais qu'il nous permette de protester contre la manière erronée dont il présente certaines de nos revendications.

Avant tout, un mot d'explication sur le titre […]. Il n'est pas l'étiquette d'une inutile guerre da duchesses, ni d'un amusement aux dangereux projectiles, soit pierre, soit égratignant épigramme, mais d'un blâme pacifique, d'une subversion patiente et quotidienne de l'état social actuel, qui infériorise au triple point de vue, humain, civil, économique, une moitié de la Cité. Les dictionnaires interprètent l’acception mot « fronder » par le mot « critiquer ». […]

Si la Fronde déclare la guerre, ce n'est pas à l'antagonisme masculin, mais aux tyrans qui s'appellent abus, préjugés, codes caduc, lois arbitraires et non adéquates aux exigences nouvelles.  […]

Si notre journal est une tribune de combat, il est aussi et surtout une propagande par le fait. Nous parlerons de nous puisque nous parlerons de tout. Ce porte-parole féminin n'est pas que féministe. »

- Harlor (pseudonyme de Jeanne Perrot), La Fronde, n°1, 9 décembre 1897, page 3.

Questions :


Doc 1. Quels grands principes d’égalité sont évoqués ? Quelles revendications précises sont formulées ?

Docs 2. et 3. Comment ces deux journaux montrent-ils leur hostilité aux revendications féministes ?

Doc 4. Montrer que La Fronde est conçue comme un quotidien généraliste, féminin et féministe.

Ce que les femmes journalistes apportent au traitement l’actualité

Dans un contexte marqué par les crises politiques (boulangisme, attentats anarchistes, affaire Dreyfus), par les scandales politico-financiers dans lesquels la presse est parfois mêlée (scandale des décorations en 1887, scandale de Panama en 1892), par la multiplication des conflits sociaux, les femmes journalistes apportent des points de vue singuliers ; elles les justifient et les revendiquent en invoquant leur distance par rapport à la politique et leur attention particulière aux questions d’injustice ou d’inégalité dont elles souffrent elles-mêmes au quotidien. Elles enrichissent ainsi le débat public, participent aux progrès de la législation (sur le droit d’être avocate, la disposition du salaire…) et contribuent ainsi fortement à légitimer le journalisme féminin.

Document 5 : La Fronde et l’affaire Dreyfus

« Depuis tantôt trente que tous nos jeunes gens passent par la caserne, sans grand danger sauf les accidents, tous se targuent peu ou prou, d’avoir acquis l’esprit militaire. Toucher à l‘armée c’est les toucher ; ils se croient solidaires de ses intérêts, et se complaisent à la considérer en masse comme infaillible sans la plus petite exception individuelle, par ce seul fait qu’ils en font ou en ont fait partie tant que ce soit. Si ce jugement peu téméraire était fondé ce serait trop beau : il ne resterait qu’à licencier tous les tribunaux civils et militaires. Ce serait le paradis.

Pour nous qui n'avons jamais respiré l’air de la chambrée, ni subi les entraînements des camps, mais qui sommes restées pensives et souvent attristées devant le spectacle des choses, les jugeant de plus haut, en les voyant de moins près, nous avons un patriotisme plus calme, plus silencieux, qui n'en est pas moins profond, parce qu’il est plus réfléchi, plus prudent. Il ne se répand point en bravades et en provocations qui pourraient attirer sur cette patrie que nos entrepreneurs en commandite d'exploitation du chauvinisme prétendent tant aimer, des maux irrémédiables que toute leur bravoure, à longueur de gaffe, serait impuissante à conjurer. […]

Serait-il vrai que le souci d'une revanche lui fasse fatalement oublier ceux de ses droits les plus nécessaires : ceux qui sont la garantie de la liberté, de la vie et de l'honneur de ses citoyens ?

N'est-il pas étrange qu'au milieu de toutes ces clameurs incohérentes, nul ne daigne s'apercevoir que dans cet étrange procès tous les principes juridiques ont été violés »

- Clémence Royer, « du calme », La Fronde, n°1, 9 décembre 1897, page 1.

Document 6 : La stratégie de L’Avant-courrière

« Envoyer sans relâche des petits plaidoyers qui pénètrent dans tous les milieux, frapper toujours et sans se lasser le clou sur la tête ; pour cela employer la presse, la propagande écrite, acclimater les gens aux idées nouvelles par une répétition fréquente. Le pays de Théophraste Renaudot croira de grand cœur quand on lui parlera de la sorte des choses graves et vitales.

L’Avant-Courrière a été répandue par Mme Schmahl à des milliers et des milliers d'exemplaires. M. Schmahl, son fidèle collaborateur, et elle, ont écrit de leur main des milliers et des milliers d'adresses. Ils continueront à s'imposer cet énorme labeur jusqu'au succès final.

D'ailleurs le succès semble proche. M. Goirand, député des Deux-Sèvres, a déposé sur le

bureau de la Chambre, le 7 juillet 1894, une proposition de loi qui a passé en première lecture.

Le projet de loi abroge les dispositions contradictoires du Code civil :

« Quel que soit le régime adopté par les époux, la femme a le droit de recevoir, sans le concours de son mari, les sommes provenant de son travail et d'en disposer librement. » (…)

Qui n'a connu dans la vie des ouvrières de navrants épisodes ? Le mari ivrogne et débauché s'emparant de l'argent que sa femme venait de toucher, qu'elle portait à la maison pour le pain

des enfants, allant lui-même à la fabrique enlever le salaire de sa femme que le patron ne peut refuser de lui verser, car il est chef de la communauté. »

- Marie d’Abbadie d’Arrast, « L’avant-courrière », La Femme, n°19, 1er octobre 1894, p 3 

(note : la loi reconnaissant aux femmes mariées la libre disposition de leur salaire est adoptée en 1907)

Questions :


Doc 5. Que dénonce Clémence Royer dans l’affaire Dreyfus ? Comment explique-t-elle sa clairvoyance ?

Doc 6. Quelle est la stratégie de L’Avant-courrière pour faire évoluer la législation du Code Civil sur les salaires ?

Les femmes et la professionnalisation du journalisme

La fin du XIXe siècle voit des évolutions importantes de la presse ; si la presse d’opinion est toujours bien présente, les journaux d’information, d’actualité, sont de plus en plus nombreux. Le journalisme des femmes y contribue par l’importance qu’il donne aux enquêtes sociales et à l’expertise (scientifique avec Clémence Royer ou pédagogique avec Pauline Kergomard etc…). Séverine (de son vrai nom Caroline Rémy), une des fondatrices de La Fronde, plaide aussi pour un « journalisme du fait », « un journalisme débout » et défend le reportage de terrain ; dans un processus de retournement des stéréotypes, elle fait valoir les qualités dites « féminines » que les femmes peuvent y déployer ; elle-même reste célèbre pour ses séries de reportages.

Enfin, c’est une femme de lettre dreyfusarde, collaboratrice de différents journaux, Dick May (pseudonyme de Jeanne Weill), qui crée la première école de journalisme en 1899.

Document 7 : Un reportage dans les mines de Saint-Étienne

Séverine fait une série de reportages sur le travail des mineurs après un coup de grisou qui a fait 113 morts dans la mine de Villeboeuf à Saint-Étienne.

« Descente aux enfers, au pays noir

Par dépêche télégraphique

Saint-Étienne, 1er août.

II est sept heures, le réveilleur de l'hôtel exécute contre ma porte un roulement bien senti. Il a l'air de faire une sommation. « Madame, faut se lever il est temps ! » Il est temps, en effet à neuf heures précises, je dois être là-haut, à Villebœuf, pour descendre dans la mine. Je serai la première Parisienne, la quatrième femme qui, depuis que l'exploitation existe–et voici déjà un bon moment– aura fait le voyage.  Deux Anglaises et une Stéphanoise. m'ont précédée, mais en temps de calme ; tandis qu'en ce moment la terre est méchante, traîtresse, inapaisée. en dépit de ses cent cinquante meurtres !

Je pense à tout cela en m'habillant tant bien que mal, plutôt mal que bien, car on m'a prévenue qu'il faudrait, avant de prendre place dans la « cage », revêtir le costume des mineurs et, ma foi, j'ai un joli trac. (…)

Mais. quand on porte mon nom et qu’on vient pour défendre les pauvre-gens, on n'a pas le droit d'être lâche, même nerveusement. (…)

Nous voici à Villebœuf. La troupe a quitté l'exploitation. Seule, dans la cour, une pile de brancards rappelle l'effroyable cérémonie d'hier. Mais la catastrophe est présente dans les moindres détails. »

- Séverine, « descente aux enfers », Le Gaulois, 2 aout 1890 p 1 et 2

Document  8 : La fondation d’une école de journalisme

« Peut-on apprendre le métier de journaliste, comme on apprend celui de maçon, de tailleur, de médecin, voire même d'avocat ? Là-dessus les avis sont partagés ; les uns pensent qu'on ne saurait enseigner professionnellement la manière de mettre sur pied une bonne chronique ou un sensationnel reportage ; les autres, au contraire, trouvent que le journalisme étant une profession comme une autre, peut être assimilée aux nombreux métiers qui exigent des études préparatoires.

Je ne suis pas assez compétente pour donner sur cette question mon avis personnel, mon expérience en matière journalistique étant d'hier, mais je me range volontiers près de ceux qui croient qu'une école spéciale peut rendre des services aux jeunes recrues, qui ont l'intention de noircir plus ou moins les colonnes d'un journal.

Cette école existe à Paris, elle est même fort prospère, et depuis deux ans qu’elle fonctionne, il est passé sur ses bancs quelques centaines de jeunes gens et même de jeunes filles désireux d'embrasser la profession de journalistes ; on embrassa ce qu'on peut, comme dit un refrain de vieille chanson.

Des examens avec diplôme à la clef, s'il vous plaît, clôturent les études des élèves qui ajoutent ce parchemin à leurs autres titres universitaires, car presque tous les élèves de l'école sont bacheliers, licenciés en droit ou ès-lettres, etc. On ne pourra plus dire qu'un homme s'improvise journaliste quand il ne sait pas faire autre chose.

Or donc, hier on devait examiner rue Serpente, à l'école des hautes études sociales qui abrite l'Ecole de journalisme, un jeune Roumain M. Eustatiu. Ayant appris la chose, j'ai voulu assister à cet examen et voir ce que l'on exigeait d'un élève avant de lui délivrer son diplôme.

A quatre heures et demie j'arrivais rue Serpente. »

- Marie Louise Néron, « un examen à l’école de journalisme », La Fronde, 11 mai 1901, p 1.

Questions :


Doc 6 : Quelles sont les ambitions de Sevérine dans ce reportage ? Quels dispositifs spécifiques adopte-t-elle ?

Doc 7 : En quoi cette école permet-elle de professionnaliser le journalisme ?

Conclusion

L’étude des femmes journalistes des débuts de la IIIe République permet donc d’aborder sous un angle particulier la question des évolutions politiques, sociales et culturelles de la IIIe République. Elle montre comment les femmes ont participé à tous les grands débats politiques d’actualité (comme l’affaire Dreyfus), sociaux (les questions de salaires et de conditions de travail) ; elles ont aussi contribué à en imposer d’autres, notamment sur le droit de la famille (contre la toute-puissance du mari et du père) et sur la question essentielle de la démocratie.

Pour aller plus loin :

Dominique Kalifa, Philippe Régnier, Marie-Ève Thérenty et Alain Vaillant [dir.], La civilisation du journal. Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle, Paris, Nouveau Monde éditions, 2011.

Sandrine Lévêque, « Femmes, féministes et journalistes : les rédactrices de La Fronde à l'épreuve de la professionnalisation journalistique », Le Temps des médias, 2009/1 (n° 12), p. 41-53. DOI : 10.3917/tdm.012.0041. URL : https://www.cairn.info/revue-le-temps-des-medias-2009-1-page-41.htm

Myriam-Boussahba-Bravard et Paul Pasteur, « les femmes prennent la plume », Genre et histoire, 2014, https://journals.openedition.org/genrehistoire/1815

Vincent Goulet, “Dick May et la première école de journalisme en France. Entre réforme sociale et professionnalisation”, Questions de communication 16 | 2009,

 http://journals.openedition.org/questionsdecommunication/81

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Catherine Pidutti est professeure d’histoire-géographie (Académie de Paris). Elle est membre de l’APHG (Association des professeurs d’histoire-géographie).

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