Séquence pédagogique

« 1948, le coup de Prague : le rideau de fer tombe sur l’Europe »

le par - modifié le 07/03/2024
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Au lendemain de la guerre, alors que la division de l’Europe inquiète déjà les opinions publiques, la Tchécoslovaquie fait figure d’exception. Elle entretient des liens d’amitiés avec les États-Unis mais aussi avec l’Urss de Staline et apparait comme une démocratie libérale solide, mais perméable aux réformes économiques d’inspiration communiste. Pourtant la montée des tensions en 1947 et le changement de stratégie de Moscou mettent fin à ce modèle. En quelques jours, en février 1948, le parti communiste tchécoslovaque opère un coup de force, qu’il qualifie de « révolution », sans aide soviétique, sans effusion de sang. 

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Dans les programmes de l’enseignement secondaire :

Au collège : programme d’histoire de Troisième, thème 2 : Le Monde depuis 1945, et plus particulièrement : « Un monde bipolaire au temps de la guerre froide ».

Au lycée : programme de Terminale générale, thème 2 : La multiplication des acteurs dans un monde bipolaire 1945-1970 ; en particulier, le point de passage : « 1948, le coup de Prague ».

Au lycée, programme de Terminale technologique : thème 2 : Du monde bipolaire au monde multipolaire » ; question obligatoire : « le monde de 1945 à nos jours ».

Au lycée professionnel, programme de Terminale, thème : La France et le monde depuis 1945 ; Le jeu des puissances dans les relations internationales depuis 1945.

Introduction

Au lendemain de la guerre la Tchécoslovaquie occupe une place singulière en Europe ; elle est à la fois une démocratie libérale restaurée, présidée par Edouard Bénès, et un pays où le parti communiste est bien implanté et influent. Libéré à la fois par les armées américaine et soviétique qui quittent le pays en décembre 1945, c’est le seul pays à entretenir de bonnes relations politiques, économiques, culturelles, avec les deux puissances et à échapper ainsi à la logique du « rideau de fer » dont on parle à partir du discours de Churchill en 1946.

Pourtant les événements internationaux de 1947, en particulier l’annonce du Plan Marshall puis la création du Kominform, entrainent un regain de tensions qui mettent la Tchécoslovaquie au devant de la scène internationale ; en février 1948, le parti communiste s’y empare du pouvoir par un coup de force, sans effusion de sang et sans intervention soviétique ; il met ainsi fin à la démocratie pluraliste, et impose une logique d’alignement strict sur l’Urss. Dans ce contexte d’émergence et de confrontation de blocs, comment la presse française, issue de la résistance, et elle-même marquée par les clivages idéologiques, analyse-t-elle la prise du pouvoir sans violence des communistes à Prague, entre juillet 1947 et le printemps 1948 ?

1947 : La fin du modèle tchécoslovaque d’équilibre entre l’est et l’ouest

L’ambition du président Bénès de faire de son pays un « pont entre l’est et l’ouest » s’est traduite dès 1946 par la formation d’un gouvernement respectueux des libertés fondamentales et pluraliste, à l’image de la société tchécoslovaque, avec des communistes et des non-communistes.

Signe de cet équilibre politique, le gouvernement a entamé une politique bien acceptée de nationalisations et de réforme agraire, tout en répondant favorablement à la proposition américaine du plan Marshall en juillet 1947.

Cependant, l’obligation imposée par Staline de renoncer à ce programme d’aide économique marque un tournant ; la stratégie des communistes devient alors de plus en plus offensive, conforme aux injonctions du Kominform fondé en septembre 1947.

C’est le début d’une rupture du modèle politique tchécoslovaque qui inquiète vivement les opinions publiques européennes. La presse française s’en fait l’écho presque quotidiennement.

Document 1 : La Tchécoslovaquie et le plan Marshall, juillet 1947

« Le communiqué officiel

Le gouvernement tchécoslovaque a publié, hier soir, le communiqué suivant : Le gouvernement s’est réuni en conseil extraordinaire pour discuter de nouveau de la participation éventuelle de la Tchécoslovaquie à la Conférence de Paris. Il a été reconnu qu’un certain nombre de pays, et particulièrement les pays slaves de l’Europe centrale et orientale, n’ont pas accepté l’invitation. La République tchécoslovaque entretient avec ces Etats des relations politiques et économiques étroites. Dans ces conditions, une participation de la Tchécoslovaquie serait interprétée comme un geste inamical à l’égard de l’U.R.S.S. et des autres alliés de la Tchécoslovaquie. Pour cette raison, le gouvernement a décidé de ne pas prendre part à la Conférence. Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, le Dr Wladimir Clementis, recevra à 21 h. 30 (heure locale) sir Philip Nichols, ambassadeur de Grande-Bretagne, et M. Maurice Dejean, ambassadeur de France, pour les informer de la décision tchécoslovaque.

Malgré l'opposition de la majorité des ministres

C’est après une journée de négociations, et malgré l'opposition des ministres socialistes-nationaux, populaires-chrétiens et démocrates slovaques, que la Tchécoslovaquie au cours d'une réunion extraordinaire à laquelle assistait le président Benès, a décidé de retirer sa participation à la Conférence de Paris. On déclarait, hier soir, dans les milieux politiques tchécoslovaques, que les hommes d'Etat soviétiques auraient indiqué à la délégation gouvernementale tchécoslovaque, qui se trouve à Moscou, qu'ils considéreraient la participation de la Tchécoslovaquie à la Conférence comme un acte d'inimitié envers l’U.R.S.S. »

- Extrait du journal L'Aube, 11 juillet 1947, page 1 - source : RetroNews-BnF
Note : la Conférence de Paris doit organiser le plan Marshall pour l’Europe

Document 2 : Une vive émotion en Europe

« Vive émotion

On conçoit l’émotion qui s’empara alors des milieux diplomatiques et des cercles de presse où l’annonce successive des refus polonais, hongrois et roumain n’avait pas manqué de créer une certaine anxiété. On ne devait pas tarder à être renseigné : le Conseil des ministres se réunissait, en présence de M. Bénès, prenait connaissance du coup de téléphone et des instructions de son président puis, placé devant une impérieuse nécessité, il faisait amende honorable. Les ministres communistes l'emportaient sur les socialistes nationaux, les populaires chrétiens et les démocrates slovaques. »

- Extrait du journal Combat, 11 juillet 1947, page 1 - source RetroNews-BnF

Document 3 : Le point de vue des communistes français sur le plan Marshall

Dans un entretien pour le journal du parti communiste tchèque publié dans L’Humanité, Maurice Thorez le leader communiste français, explique que selon lui, le plan Marshall est la menace d’un « nouveau Munich en Europe », dix ans après la conférence de 1938 où la politique franco-britannique d’apaisement en faveur d’Hitler avait abouti au démembrement de la Tchécoslovaquie puis à la guerre.

« Il est exact que l’on parle beaucoup d’un nouveau Munich qui vise à provoquer la division et la désorganisation des forces de démocratie et de paix, en progrès dans le monde. […]

[Le nouveau Munich c’est] la tentative de diviser l’Europe et le monde en deux blocs.

Comme à l'époque de Munich, les puissances occidentales prétendent rejeter l’Union Soviétique du concert des nations. Elles prétendent régler le sort de l’Europe et du monde SANS et CONTRE l’Union Soviétique, et cela, malgré la douloureuse expérience du premier Munich et de ses résultats néfastes, et malgré les immenses sacrifices consentis à la cause commune des peuples libres par l’Union Soviétique, qui écrasa seule, ou presque, les hordes nazies.

Autre frappante analogie avec l’époque de Munich : en 1938, sous le prétexte menteur qu’ils sauvaient la paix, les munichois cédaient constamment au chantage de Hitler. « Il n’y a rien à faire », prétendaient-ils.

Aujourd’hui, sous prétexte de faciliter la reconstruction de l’Europe, les néo-munichois estiment que les peuples doivent se soumettre aux conditions draconiennes des impérialistes américains. Les néo-munichois prétendent qu’il n’y a « rien â faire » contre le dollar-roi, ou plutôt sans lui.

Hier, on spéculait sur la lâcheté. Aujourd’hui, on spécule sur la paresse et sur la crainte "des difficultés et de l’effort. Chaque fois, c’est l'affaiblissement de l’esprit national, à la démission de la France que l’on tend. »

- Extrait du journal L'Humanité, 28 septembre 1947, page 3 - source : RetroNews-BnF

Document 4 : L’amitié franco-tchécoslovaque fragilisée

Le Populaire rend compte de la protestation officielle du gouvernement français après qu’un ministre communiste tchécoslovaque a qualifié, en décembre 1947, le président du Conseil français de « fasciste ».  

« LES VAINES INJURES

A mesure que s’affirme en France l’échec du plan insurrectionnel, l’exaspération des gens du Kominform grandit contre un pays qui se refuse à devenir la place d’armes avancée de l’U.R.S.S. et de la protéger en recevant tous les coups. C’est ainsi que le communiste faisant fonction de ministre de l’Information en Tchécoslovaquie. non content de faire injurier la France et son gouvernement par sa radio, vient d’opérer lui-même en un discours qui aurait voulu être outrageant, mais auquel on ne pourrait guère qu’appliquer le mot de Talleyrand : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». On comprend très bien qu’outre le besoin d’exprimer sa déconvenue, le communiste en question ait également cherché à creuser un fossé entre la France et la Tchécoslovaquie, qui ne se résigne pas à renoncer à ses amitiés occidentales. L’amitié franco-tchécoslovaque repose sur de vieilles et solides traditions autant que sur des relations de culture et de pensée. On se gardera de confondre le noble peuple tchécoslovaque avec un personnage transitoire, aux propos duquel il ne convient que d’opposer un méprisant dédain et qui, comme tous ses congénères dans le monde, n’est, dans son propre pays, que l’agent servile d’un nationalisme étranger. »

- Extrait du journal Le Populaire, 7 décembre 1947, page 2 - source : Gallica-BnF

Questions :


Question 1. Repérez les différentes informations qui montrent que la Tchécoslovaquie est encore vue comme un pays « entre l’est et l’ouest » en 1947.

Question 2. Montrez que le plan Marshall marque un tournant dans cette position, de plus en plus remise en cause.

Le tournant de février 1948 à Prague

Le parti communiste tchécoslovaque, poussé désormais à l’offensive par Moscou et le Kominform, cherche à provoquer une crise politique à Prague, avant les élections législatives de mai 1948 où il risque un revers électoral. Pour cela le parti peut compter sur son contrôle de la police et de l’armée et sur ses organisations syndicales, notamment les « milices ouvrières », puissantes et disciplinées, présentes dans tous les secteurs de la vie du pays.

C’est ainsi qu’entre le 17 et le 25 février 1948, sous prétexte de prévenir un complot contre la république, des manifestations communistes spectaculaires se succèdent à Prague, créant une menace de guerre civile. Le 25 février, le président Bénès cède devant le risque d’effusion de sang : il accepte que le dirigeant communiste Gottwald forme un nouveau gouvernement contrôlé par le parti communiste. L’importance internationale de cette crise intérieure, qui s’achève ainsi légalement et sans intervention de l’armée rouge, transparait dans la presse française.

Document 5 : Un coup de force communiste

« On ne peut que regretter que le président de la République [E. Bénès], qui n’est évidemment pas dupe de la comédie de Prague, ait cru devoir s’incliner. Ce faisant, il couvre de son autorité et de son prestige un attentat flagrant à la liberté et à la cause de la démocratie. Il permet aux communistes de compléter et de resserrer leur étreinte sur l’Etat et de préparer en toute quiétude le dernier acte, celui qui, sous le couvert d’élections libres au mois d’avril, fera définitivement tomber le rideau de fer sur la République tchécoslovaque. »

- Extrait du journal Le Figaro, 26 février 1948, page 1 - source : Gallica-BnF

Document 6 : La mainmise de l’Urss

Document 7: La solidarité du parti communiste français

« LES PARISIENS SALUENT LE PEUPLE TCHÉCOSLOVAQUE

Hier soir, à l’issue de la belle réunion de la Mutualité, André Marty a fait adopter d’enthousiasme l’envoi an président Gottwald et au peuple tchécoslovaque du télégramme suivant :

Parisiens et Parisiennes assemblés au Palais de la Mutualité, à l’appel du Parti Communiste Français, pour commémorer centième anniversaire Révolution 1848, adressent à République tchécoslovaque ardents sentiments solidarité et au président du gouvernement Clément Gottwald expression sympathie et admiration. Le combat mené par votre peuple magnifique pour briser complot réactionnaire sert cause commune des peuples français et tchécoslovaque, dont les intérêts exigent la défense indépendance nationale contre visées impérialistes, la sauvegarde de la paix en affermissant alliance avec l’amie de nos deux peuples l’Union Soviétique et en anéantissant toute tentative de précipiter les peuples vers un nouveau Munich, Vive amitié de combat peuples tchécoslovaque et français ! »

- Extrait du journal L'Humanité, 25 février 1948, page 1 - source : RetroNews-BnF

Questions :


Question 3. Montrez que pour la presse non communiste, les événements de Prague sont un coup d’Etat dont le retentissement est international.

Question 4. Caractérisez et expliquez la position de L’Humanité dans la crise tchécoslovaque.

La Tchécoslovaquie derrière le rideau de fer

La prise du pouvoir par les communistes marque le début d’une transformation de l’État et de la société tchécoslovaque dont la rapidité frappe les observateurs. L’épuration, l’exclusion des députés non communistes, l’exil forcé de nombreux Tchèques, la fermeture des organisations pro-occidentales constituent autant de moyens de rompre avec le pluralisme et l’ouverture politique. Avec la mort accidentelle et non élucidée du ministre démocrate Jan Masaryk en mars puis celle de Edouard Bénès en septembre, ce sont les deux figures fondatrices de la démocratie qui disparaissent prématurément.

Les élections du 30 mai 1948, sur « liste gouvernementale unique » achèvent le processus de satellisation au profit de l’Urss. Les conséquences du coup de force de février sont tout de suite perçues comme un tournant pour l’Europe et les relations internationales.

Document 8 : « La mise au pas s’accomplit dans tous les domaines »

« Au cours des vingt-quatre heures, les événements de Tchécoslovaquie ont pris la tournure d’une révolution politique et économique. Les observateurs étrangers ont été frappés par la mise au pas foudroyante de tout un pays en une nuit, fait qui n’a pas d’antécédent dans l’histoire de l’après-guerre. Dès hier soir, la transformation de la structure politique et économique tchécoslovaque a commencé. Dans la journée d’hier, les ministères ont été soumis à une sévère épuration. Les arrestations sont plus nombreuses qu’il ne paraissait à première vue. […] Dès avant la constitution du gouvernement Gottwald numéro 2, il n’existait plus d’autorité indépendante de l’influence communiste dans toute la Tchécoslovaquie. La révolution dans l’économie et dans les partis... En même temps s’est poursuivie une révolution économique dans toutes les entreprises nationalisées, le personnel dirigeant a été sévèrement épuré et toutes les personnes connues comme adversaires des communistes éliminées. Ce matin les syndicats ont donné à leurs membres l’ordre de procéder à la nationalisation spontanée de toutes les entreprises privées occupant plus de cinquante personnes. »

- Extrait du journal Le Figaro, 26 février 1948, page 3 - source : Gallica-BnF

Document 9 : La formation d’une démocratie populaire

Une du journal L'Humanité, 26 février 1948 (source : RetroNews-BnF) :

Document 10 : Les conséquences internationales

« DE LONDRES « Une atmosphère très munichoise règne depuis 24 heures. Les milieux officiels britanniques furent assez lents à se rendre compte de l’importance de la crise. Avant-hier soir encore, ils étaient convaincus que le président Bénès parviendrait à rétablir la situation. Londres est obligé de s'incliner devant le « putsch légal communiste », comme on l’appelle ici, et se prépare, une fois de plus, à protester. »

L’Anglais moyen se souvient avec amertume de la manière dont la Tchécoslovaquie fut abandonnée à son sort, en 1938. puis en 1939. Insoucieux, jusqu'à maintenant, des événements de l’est européen, il comprend soudain qu’il existe peut-être une analogie avec cette époque.

M. Bevin sent parfaitement que les Russes possèdent l’initiative et qu’il peut tout au plus leur opposer quelques faibles parades. Mais il veut éviter à tout prix une rupture.

En tout cas, pour le présent, dans les milieux proches du Foreign Office, cette soudaine progression de la Russie vers l’Ouest et surtout au cœur même de l’Allemagne, provoque une grande inquiétude. On se demande si la manœuvre soviétique en Tchécoslovaquie ne va pas être suivie d’une recrudescence d'activité communiste en Italie et en France. »

- Extrait du journal France-soir, 27 février 1948, page 3 - source : RetroNews-bnF

Questions :


Question 5. Par quels types de mesures la Tchécoslovaquie devient-elle une « démocratie populaire » ?

Question 6. Pourquoi le coup de Prague a-t-il un retentissement international majeur ?

Conclusion

Le passage très rapide d’une démocratie libérale à une démocratie populaire ébranle les opinions publiques occidentales. Les gouvernements démocratiques réagissent par un communiqué commun de condamnation ; ils dénoncent une « crise artificiellement provoquée » et « la dictature camouflée d’un seul parti » puis les États-Unis annoncent des sanctions économiques. Surtout, alors que la stratégie américaine « d’endiguement » émerge, et dans un contexte incertain aussi en Allemagne, le coup de Prague précipite le projet d’une entente militaire entre les gouvernements européens (le Pacte de Bruxelles début mars) puis avec les États-Unis.

Pour aller plus loin :

Faure, Justine, L’ami américain, La Tchécoslovaquie, enjeu de la diplomatie américaine, 1943-1968, Tallandier, 2004.

Paul Lenormand, « 25 février 1948 : Le « coup de Prague » », Encyclopédie d'histoire numérique de l'Europe [en ligne].

Rageau, Le coup de Prague, 1981

Soutou, Georges-Henri. « 1948 : la séquence fondatrice », Revue Défense Nationale, vol. 810, no. 5, 2018, pp. 95-100.

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Catherine Pidutti est professeure d’histoire-géographie (Académie de Paris). Elle est membre de l’APHG (Association des professeurs d’histoire-géographie).

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