Dossier
Le frisson du réel : couvertures médiatiques du crime
Image de couverture
Extrait de l'affiche de la pièce de théâtre "Le Crime", auteur inconnu, 1882 - source : Gallica-BnF
Si selon la célèbre formule du socio-criminologue Jean-Michel Bessette, « le crime est une fenêtre ouverte sur la société », on ne s’étonnera pas de la fascination pour elle-même dont elle a su faire preuve avec cette apparition déterminante dans la presse à grand tirage : le fait divers. En effet, à compter de la moitié du XIXe siècle, les journaux vont se faire un devoir – et un plaisir – de recenser et commenter les pires atrocités commises par des êtres humains sur leurs semblables au nom de la morale et de la probité, mais surtout, pour vendre du papier.
Nous collectons ici quelques-unes de ces « grandes affaires » et de ces menus méfaits, autant d’instantanés d’angoisse et de regards ahuris sur le mal, « ultime altérité ».